28 juillet 2025

Pourquoi MusiCall ne fait pas comme les autres


Dans le monde de la musique connectée, beaucoup de solutions se basent sur des mini-ordinateurs embarqués. Ces boîtiers sont souvent de véritables petits PC : ils tournent sous OS, démarrent en 30 secondes, chauffent, et nécessitent des mises à jour régulières.

Chez MusiCall, nous avons fait un choix radicalement différent.

Une électronique dédiée, pensée pour un seul objectif : jouer ensemble

MusiCall ne repose pas sur un ordinateur dans une boîte.
Nous avons conçu notre propre composant électronique spécialisé, optimisé pour une seule tâche : transmettre le son de manière ultra fluide, sans latence, et avec une stabilité maximale.

Pas d’applications inutiles. Pas d’écran, pas de clavier.
Juste ce qu’il faut pour que la musique circule parfaitement entre vous et vos coéquipiers, où qu’ils soient.


Immédiat, silencieux, fiable

  • Mise en route instantanée : dès que vous branchez le boîtier, il est prêt.

  • Pas de bruit, pas de surchauffe : il peut rester branché pendant des heures, même en studio.

  • Zéro maintenance : vous n’aurez jamais besoin de faire une “mise à jour système”.


Un vrai instrument numérique

Là où les autres utilisent des systèmes généralistes, MusiCall repose sur une architecture légère, maîtrisée, 100 % dédiée à la musique.
C’est ce qui garantit une expérience sans friction, taillée pour les musiciens : rapide, fiable, et sans surprise.


Moins de technologie, plus de musique

En simplifiant au maximum la couche technique, nous avons fait de MusiCall un outil qui s’efface derrière la musique.
Pas besoin de configuration compliquée. Vous vous connectez à votre groupe, vous entendez, vous jouez. C’est tout.

MusiCall, c’est l’outil qui disparaît pour laisser toute la place à la musique.




 

21 juillet 2025

Quand la technologie sait s'effacer, la musique peut s'exprimer

Il existe un paradoxe dans l’univers musical moderne :
Plus on a d’outils, plus l’expérience peut devenir frustrante.

Entre les câbles audio, les interfaces, les logiciels, les drivers, les paramètres réseaux, les mises à jour, les configurations de latence… l’électronique a tendance à s’imposer comme une étape, voire un obstacle, là où elle devrait disparaître.

Chez MusiCall, on a choisi une autre voie :
Simplifier au maximum.

Pas simplifier pour simplifier.
Mais pour redonner aux musiciens ce qu’ils viennent chercher : le plaisir de jouer ensemble.


Le boîtier ? On oublie qu’il existe.

MusiCall, c’est un petit boîtier que l’on branche, et… c’est tout.

Pas d’écran à parcourir.
Pas de bouton à comprendre.
Pas de mode d’emploi à relire en urgence pendant une répétition.
Il n'y a qu'à le connecter, et il fait ce qu’il a à faire : synchroniser, router, transmettre, avec une précision conçue pour la musique en temps réel.

Le boîtier s’efface derrière l’intention musicale.
Il s’efface derrière le lien entre les musiciens.


Une interface web… mais minimaliste

Oui, il y a une interface.
Accessible via smartphone ou ordinateur, elle permet de visualiser ce qu’il se passe, d'ajuster quelques réglages si nécessaire, de piloter les volumes, les sessions ou les groupes.

Mais cette interface suit la même philosophie :
Rester discrète. Aller à l’essentiel.

Pas de surcouche inutile. Pas de distraction.
Juste une interface claire, directe, intuitive.
Comme une table de mixage virtuelle, inspirée des vrais outils des musiciens.


La complexité est en coulisse. Et c’est voulu.

Ce n’est pas parce que l’expérience est simple que la technologie l’est.
Mais nous pensons que la vraie sophistication, c’est celle que l’utilisateur ne voit pas.

L’électronique, le traitement audio, les protocoles réseau, la synchronisation, la gestion de la latence… tout est là, sous le capot.
Mais le musicien n’a pas besoin de le savoir.
Ce n’est pas son rôle.

Son rôle, c’est d’être inspiré, concentré, connecté.
À son instrument, à son groupe, à la musique.


Une mission claire

Notre objectif est simple :
Faire en sorte que la technologie ne soit plus jamais une contrainte pour les musiciens.

Et cela commence par un principe fondamental :
Simplifier. Encore. Toujours.

Parce que chaque étape retirée entre le musicien et sa musique est une victoire.
Et parce qu’on ne conçoit pas un produit pour qu’il soit admiré.
On le conçoit pour qu’il s’efface derrière l’expérience qu’il permet.






14 juillet 2025

Comprendre la latence audio : tolérance humaine et enjeux musicaux

La latence audio désigne le délai entre l’émission d’un son (par un instrument, un chanteur, etc.) et sa perception (par soi-même ou d'autres), après passage dans une chaîne audio numérique. Dans un monde où la musique se fait de plus en plus en ligne ou via des interfaces numériques, comprendre les limites humaines de perception de cette latence est essentiel.


1. Qu'est-ce que la latence audio ?

Dans un système numérique, chaque étape — de la conversion analogique-numérique (ADC), traitement logiciel (buffering, effets), à la conversion numérique-analogique (DAC) — ajoute un temps de traitement.
À cela s’ajoutent :

  • les latences réseau en cas de jeu en ligne (aller-retour),

  • la latence des pilotes audio (ex : ASIO vs WDM),

  • et parfois la latence induite par les interfaces utilisateurs (ex : monitoring via une DAW).

Une latence totale se compose généralement de :

latence ADC + buffer input + traitement + buffer output + latence DAC

2. La perception humaine de la latence

Des études scientifiques et des retours d’expérience montrent que l’humain est très sensible au décalage temporel lorsqu’il joue d’un instrument ou chante. Voici ce que dit la recherche :

✔ Études de seuil de perception :

  • CCRMA – Stanford University : une latence > 20 ms commence à altérer la précision rythmique dans les performances synchronisées, comme un duo ou une rythmique batterie/basse.

  • Université de Regensburg (2024) : la Just Noticeable Difference (JND) en écoute musicale est d’environ 49 ms à zéro latence, mais diminue à 27 ms dès que la latence de base est de 64 ms. Donc, plus on a déjà de latence, plus on perçoit vite les différences.

  • Étude sur les percussionnistes : les musiciens expérimentés remarquent une dégradation de la qualité perçue dès 10 ms de latence avec un jitter > 3 ms. Le jitter est donc aussi critique que la latence moyenne.

✔ En situation réelle :

  • Dans des tests comparant différents niveaux de latence en monitoring, beaucoup de musiciens trouvent :

    • < 5 ms : parfaitement naturel

    • 5–10 ms : confortable

    • 10–15 ms : gênant selon le contexte

    • > 15 ms : désagréable, voire ingérable en situation live


3. Comparaison avec les situations naturelles

Un musicien dans un orchestre peut être à 10–20 mètres d’un autre. Or, le son se déplace à ~340 m/s → soit une latence naturelle de 30–60 ms ! Pourtant, ils jouent ensemble sans problème.

Alors pourquoi cette tolérance dans un cas, et pas dans l’autre ?

Effet Haas & anticipation :

  • L’effet Haas (ou de précédence) fait que si deux sons arrivent à moins de 25 ms l’un de l’autre, le cerveau les perçoit comme un seul.

  • Mais dans le jeu en live ou en studio, le cerveau anticipe le retour auditif comme un retour sur soi-même : il détecte un décalage même faible entre le geste et le son.

Ainsi, la latence entre deux musiciens est souvent tolérée, mais la latence entre soi et son propre son est beaucoup moins supportée.


4. Enregistrement, monitoring et latence acceptable

Enregistrement en home-studio :

  • Les interfaces audio visent des latences inférieures à 10 ms (aller-retour) pour garantir une sensation “temps réel”.

  • Les musiciens rapportent qu’à partir de 12–15 ms, ils commencent à perdre la sensation de jeu fluide, particulièrement sur des instruments rythmiques.

Monitoring live :

  • Sur scène, les systèmes intra-auriculaires doivent rester en dessous de 10 ms pour éviter la gêne, selon des retours de professionnels.

  • En monitoring logiciel (DAW), on recommande un buffer entre 64 et 128 samples, soit environ 3–6 ms de latence sur des interfaces modernes.


5. Musique en ligne : latence réseau

Le jeu à distance (jam en ligne) introduit une nouvelle contrainte : la latence réseau.

  • Les plateformes visent une latence aller-retour ≤ 20 ms pour rester musicalement jouable.

  • Cela implique :

    • une connexion fibre ou très faible ping,

    • un système bien optimisé (ASIO, buffers faibles, etc.),

    • une distance géographique réduite (la lumière dans la fibre = 5 ms / 1000 km).

Certains musiciens peuvent tolérer jusqu’à 30 ms, mais au-delà la synchronisation devient difficile, surtout sur des morceaux rapides ou rythmiquement complexes.


Recommandations pratiques

ContexteLatence cible
Monitoring studio (instruments live)≤ 5 ms (idéal)
Monitoring voix≤ 10 ms
Jam session locale via réseau≤ 15 ms aller-retour
Jam session distante≤ 20 ms aller-retour max
Lecture audio sans interaction≤ 50 ms (tolérable)


Conclusion

La latence audio est un facteur critique dans toute performance musicale. Même si certaines latences “naturelles” sont bien tolérées, dès que l’interaction est personnelle (monitoring, jeu en ligne), la tolérance chute drastiquement. Pour assurer une expérience fluide :

  • Restez sous les 10 ms pour le jeu solo/monitoring.

  • Sous 20 ms aller-retour pour jouer en ligne.

  • Optimisez aussi le jitter, car un son instable est souvent pire qu’un léger décalage constant.

En musique, le timing n’est pas une question de perfection, mais de cohérence perceptive.





04 juillet 2025

Protection officielle du projet MusiCall : dépôt d'une enveloppe Soleau

 Le projet MusiCall avance à grands pas, et il est temps pour moi de passer une nouvelle étape importante dans son développement : la protection de l’idée et des éléments clés du projet.

Pour cela, j’ai procédé au dépôt d’une enveloppe Soleau auprès de l’INPI.
Cette démarche permet de dater officiellement la création et de préserver mes droits en tant qu’auteur sur les aspects techniques, conceptuels et fonctionnels du projet. En d’autres termes : MusiCall est désormais juridiquement protégé.

Cela ne signifie pas que je ferme le projet à toute collaboration, bien au contraire. Mais c’est une étape nécessaire pour garantir l’intégrité du concept à mesure que le développement avance et que l’intérêt autour de MusiCall grandit.

Pour rappel, MusiCall a pour objectif de permettre aux musiciens de jouer ensemble à distance, en temps réel, avec une qualité professionnelle, via un boîtier simple et élégant, connecté à une plateforme en ligne.

Ce dépôt marque donc une étape structurante pour la suite.
Merci à toutes celles et ceux qui soutiennent le projet depuis le début. D'autres annonces arrivent très bientôt – restez connectés !






Retour de vacances... et retour au code !

Après quelques jours de pause bien méritée, je suis de retour aux manettes du projet MusiCall . Ces vacances ont été l’occasion de couper u...