28 mai 2025

Comment relever un tel défi ?

Face à la complexité de permettre à des musiciens de jouer ensemble à distance, en temps réel, la tentation serait de dire : c’est trop dur, ce n’est pas possible.
Mais c’est justement parce que c’est difficile que cela mérite d’être fait.

Avec MusiCall, on ne cherche pas à tout révolutionner d’un coup.
On avance pas à pas, avec méthode, en se posant une seule question :
  Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire pour que les musiciens puissent retrouver la magie du jeu collectif, même à distance ?

La réponse, c’est un écosystème simple, pensé pour eux, et non pour les ingénieurs ou les geeks.

Voici notre approche :

  • Enlever le superflu : pas besoin d’un ordinateur de compétition. Pas besoin de logiciel à configurer. On veut un boîtier prêt à l’emploi, qui se branche et qui marche.

  • Minimiser la latence : en utilisant des méthodes éprouvées dans le monde de la transmission audio professionnelle, adaptées aux contraintes réelles des musiciens.

  • Penser utilisateur d’abord : interface claire, zéro jargon, tout passe par une plateforme simple, accessible, même depuis un smartphone.

  • Automatiser l’invisible : les connexions, les réglages, les optimisations réseau — tout ça doit se faire en arrière-plan, sans que l’utilisateur ait à y penser.

  • Construire une communauté : dès maintenant, avant même que le produit soit là. Car ce projet est pensé pour les musiciens, et avance avec eux.


C’est ambitieux, oui. Mais c’est faisable.

Et surtout, c’est nécessaire. Parce qu’aujourd’hui, trop de projets musicaux sont freinés par la distance. Trop de groupes répètent moins. Trop d’idées dorment dans des carnets faute de pouvoir se concrétiser à plusieurs.

MusiCall, c’est une réponse. Pas la seule, mais peut-être la plus humaine.
Et la plus musicale.



27 mai 2025

Pourquoi jouer ensemble à distance est une galère — et pourquoi MusiCall va tout changer

Faire de la musique, c’est magique.
Mais faire de la musique ensemble, en ligne, depuis des lieux différents ?
C’est un cauchemar.

Tu veux répéter avec ton groupe à distance ? Prépare-toi. Il te faut un PC puissant, une carte son hors de prix, des logiciels capricieux, des réglages à n’en plus finir, et même là... tu ne joueras pas ensemble. Pas vraiment.
Parce qu’il y a la latence. Ce minuscule décalage qui rend tout bancal.
Un solo trop tard, une voix en avance, une rythmique qui s’écroule. La musique devient puzzle.

C’est frustrant. Pénible. Et totalement injuste.
Parce que l’envie est là, le talent aussi. Mais la technique met des murs entre les musiciens.


Je suis batteur, et j’en ai eu marre

Comme beaucoup, j’ai tenté les solutions en ligne. Des heures à configurer, tester, ajuster, synchroniser… pour quelques minutes à jouer « presque » ensemble.
Et puis, j’ai fini par comprendre : ce n’est pas aux musiciens de s’adapter à la technique.
C’est à la technique de s’effacer pour servir la musique.

Et là, l’idée a germé. J’avais bossé sur des protocoles audio en réseau, sur des projets qui manipulaient le son en temps réel.
Je me suis dit : et si on créait un boîtier ? Un vrai.
Un objet simple, qu’on branche entre son instrument et internet, sans bidouilles, sans PC de compétition, sans usine à gaz.
Un boîtier qui ferait tout le boulot : synchronisation, transmission, correction…
Un boîtier qui vous relie en temps réel, comme si vous étiez dans la même pièce.


Et voilà : MusiCall est né

MusiCall, c’est le projet que je lance avec ce blog.
Ce n’est pas un logiciel de plus. Ce n’est pas une énième promesse marketing.
C’est un vrai outil, pensé par un musicien, pour les musiciens.

Ici, je partagerai les étapes, les galères, les idées, les avancées.
Pas dans le langage des ingénieurs, mais avec mes mots de batteur, de passionné, de bidouilleur.
Parce qu’au fond, ce projet, il ne m’appartient pas vraiment. Il est pour tous ceux qui rêvent encore de jouer ensemble, sans compromis.

Restez branchés. Le son arrive.



Créer MusiCall : une idée simple, un défi immense.

L’idée de MusiCall peut sembler évidente : permettre à des musiciens de jouer ensemble, en ligne, en temps réel, comme s’ils étaient dans la même pièce.
Mais dès qu’on essaie de concrétiser cette idée, on se heurte à une réalité bien plus complexe.

Il ne s’agit pas juste d’envoyer du son d’un point A à un point B.
Il faut que ce son arrive instantanément (ou presque).
Il faut qu’il soit propre, synchronisé, stable.
Et il faut que tout ça fonctionne avec du matériel accessible pour n’importe quel musicien, pas seulement pour ceux qui ont un studio à plusieurs milliers d’euros.

Les défis sont nombreux :

  • D’abord, la latence. Même un simple appel audio en ligne crée un décalage. Pour la musique, ce n’est pas acceptable : chaque milliseconde compte.

  • Ensuite, la diversité du matériel. Entre les vieux PC, les connexions Internet instables, les périphériques différents... il faut que la solution s’adapte à tout.

  • Il y a aussi la simplicité d’usage. Les musiciens ne devraient pas passer plus de temps à configurer leur système qu’à jouer.

  • Et puis, il y a la stabilité. Un système qui plante au milieu d’une répétition, c’est une frustration de plus.

  • Enfin, l’accessibilité. Pour que MusiCall ait un vrai impact, il ne doit pas être réservé à une élite technique ou financière.


Ce sont ces contraintes qui rendent le projet si stimulant.
On ne cherche pas à bricoler une solution de plus.
On veut proposer une vraie alternative : une manière simple, élégante et efficace de jouer ensemble à distance.

C’est un chemin semé d’obstacles — mais chaque obstacle est aussi une opportunité de faire mieux, autrement.
Et c’est ce qui rend l’aventure MusiCall passionnante.

Retour de vacances... et retour au code !

Après quelques jours de pause bien méritée, je suis de retour aux manettes du projet MusiCall . Ces vacances ont été l’occasion de couper u...