28 juin 2025

Qui je suis, et pourquoi j’ai lancé MusiCall

Une histoire de musiciens, d’amitié et de distance

Tout a commencé avec une envie simple et profonde : jouer de la musique avec mes potes.

Nous étions trois musiciens, passionnés, créatifs… mais souvent incapables d’être réunis dans la même pièce. Chacun avec ses contraintes, son emploi du temps, sa vie. L’idée de se retrouver régulièrement pour répéter devenait de plus en plus compliquée.

Mais ce besoin, lui, ne disparaissait pas.
Alors plutôt que d’abandonner, j’ai commencé à imaginer une solution.


Du circuit imprimé à l’audio en temps réel

Mon parcours est technique, mais profondément humain.
J’ai d’abord étudié l’électronique, fasciné par ce monde où l’on comprend le fonctionnement intime des machines. Puis, avec la volonté d’aller plus loin, de créer des systèmes complets, j’ai repris mes études pour devenir développeur fullstack.

Projet après projet, j’ai commencé à explorer le temps réel, en particulier dans le domaine de l’audio sur PC.
C’est là que tout a basculé.

En travaillant sur ces problématiques complexes — latence, synchronisation, streaming audio performant — j’ai compris que j’avais tout le bagage nécessaire pour enfin concrétiser le rêve de MusiCall.


MusiCall : transformer une frustration en solution

MusiCall est né de cette frustration partagée par tant de musiciens :

"Pourquoi est-ce si difficile de répéter ensemble à distance, comme si on était dans la même pièce ?"

C’est à cette question que je veux répondre.
MusiCall n’est pas une énième plateforme audio. C’est un écosystème complet, un boîtier intelligent et une interface pensée pour les musiciens, pour retrouver l’esprit de la salle de répèt’… même à des centaines de kilomètres.


Ce que je construis aujourd’hui

Avec MusiCall, je conçois :

  • Un boîtier physique (MusiBox) : simple, élégant, conçu pour brancher ses instruments et jouer en ligne, sans se soucier des réglages.

  • Une plateforme web intuitive : pour retrouver ses groupes, gérer les sessions, régler les volumes, et dialoguer.

  • Une technologie audio en temps réel optimisée : faible latence, qualité sonore, stabilité — le cœur du projet.


Pour qui ? Pour tous les musiciens

MusiCall, c’est pour nous trois, à l’origine.
Mais aujourd’hui, c’est pour tous ceux qui veulent créer ensemble malgré la distance : les groupes éclatés, les projets à cheval entre deux villes, les musiciens pros en déplacement ou les amateurs qui veulent juste jammer.


Pourquoi maintenant ?

Parce que les technologies sont enfin là.
Parce que mon parcours m’a préparé à ça.
Parce que je crois profondément que la musique ne devrait jamais s’arrêter à cause de la distance.


La suite

Je développe MusiCall avec passion. Ce n’est pas un projet opportuniste. C’est un projet de cœur, né d’un besoin vécu, mûri pendant des années, et aujourd’hui prêt à voir le jour.

J’espère que vous embarquerez avec moi.





21 juin 2025

Le compte à rebours est lancé… et une application à découvrir !


Il se passe quelque chose sur musicall.network

Depuis peu, une nouveauté attire l’œil : un décompte visible sur la page d’accueil. Il ne s’agit pas d’un simple gadget visuel, mais d’un marqueur fort : le projet MusiCall entre dans une nouvelle phase. Cette échéance, c’est celle d’un lancement, d’un aboutissement technique, mais aussi d’un début, celui d’un usage réel, concret, par les musiciens.

Mais ce n’est pas tout : une application est désormais disponible, accessible à l’adresse suivante :
👉 https://app.musicall.network

Pour l’instant, seul la fenêtre de connexion est accessible. Mais cette application ne va pas en rester là. C’est le point d’entrée vers une plateforme en évolution, et ceux qui l’installeront pourront suivre les changements en direct, explorer les nouvelles fonctions dès qu’elles seront disponibles, et faire partie des premiers à tester le cœur du système.

Facile à installer, sur ordinateur ou smartphone

Aucune application lourde à télécharger, aucun store à parcourir : il vous suffit d’ouvrir https://app.musicall.network dans votre navigateur (Chrome, Edge, Brave, etc.) et de cliquer sur « Installer l'application » (uniquement par lien favori pour Firefox).

Grâce à sa conception en Progressive Web App, elle s’intègre comme une véritable app, avec son icône, son affichage plein écran, et des mises à jour automatiques. Simple, rapide, moderne.


Vous aimez les projets innovants mais concrets ?
Vous êtes curieux de voir jusqu’où une idée musicale peut aller, quand elle est portée par une vision claire et une volonté technique sans compromis ?
Alors installez l’application, suivez le décompte, et préparez-vous. Car l’aventure MusiCall ne fait que commencer.





17 juin 2025

Présentation du boîtier MusiCall – Quand la scène rencontre le numérique

Chez MusiCall, notre mission est simple : permettre aux musiciens de jouer ensemble à distance comme s’ils étaient dans la même pièce. Après des mois de recherche, de tests et d’échanges passionnés avec des musiciens professionnels et amateurs, nous sommes fiers de vous présenter la première ébauche du boîtier MusiCall – un concentré de simplicité, de robustesse et d’efficacité.



Un design encore en évolution

Ce boîtier n’est pas encore définitif. Il s’agit d’un premier prototype visuel, une base de réflexion sur laquelle nous construisons les prochaines versions.
Des ajustements sont déjà prévus, notamment sur l’ergonomie, les matériaux et la connectique. D’autres modèles, aux formes et fonctions différentes, verront bientôt le jour.

Nous partageons cette version dès maintenant car nous voulons avancer avec vous, musiciens, techniciens, ingénieurs du son, partenaires et curieux.


Un design pensé pour les musiciens

Le boîtier se présente comme une pédale compacte, sobre et robuste :

  • Format pédale de scène facile à intégrer dans un pedalboard ou sur une table.

  • Châssis aluminium brossé, pour la résistance et l’élégance.

  • Logo MusiCall gravé et rétroéclairé, pour une touche distinctive.

  • QR Code gravé au laser, pour une connexion instantanée et sécurisée.

La connectique minimale, l’efficacité maximale

  • Entrée XLR/jack combo sur la face gauche.

  • Sortie XLR/jack combo sur la face droite.

  • Port Ethernet RJ45 sur la face supérieure, pour une connexion réseau ultra-stable.

Pas de boutons, pas d’écran fragile, tout est piloté à distance via l’interface web de MusiCall.


Intelligent et prêt pour l’avenir

  • Connexion sécurisée aux serveurs MusiCall.

  • Configuration réseau automatique, pour ne plus jamais se battre avec un routeur.

  • Mises à jour à distance, invisibles, fluides.

  • Et bien sûr, latence ultra-faible, notre priorité absolue.





Un boîtier qui va encore évoluer

Ce visuel n’est qu’une étape dans le processus de création. D’autres versions suivront, avec des déclinaisons pour :

  • Les studios professionnels,

  • Les groupes en tournée,

  • Les musiciens à domicile,

  • Et même des modèles rackables ou USB selon les besoins.


Votre avis compte : nous publierons régulièrement des sondages et des appels à retours sur ce blog pour affiner le design et les fonctionnalités.

Abonnez-vous à notre newsletter pour suivre l’évolution du boîtier, être averti des précommandes, ou simplement participer à cette aventure musicale.

Ensemble, réinventons la manière de jouer en ligne, sans latence, sans compromis, sans frontières.

MusiCall – La musique se connecte ici.

 



 




09 juin 2025

Série « Réflexion sur l’infrastructure MusiCall »



Partie 1 – Pourquoi penser l’infrastructure avant même de coder ?

Quand on parle de musique en ligne, on imagine immédiatement des plateformes massives, pleines de traitements serveurs, de latence, et d'interfaces web lourdes. MusiCall prend le contre-pied : il ne s’agit pas d’un Zoom musical, mais d’un système pair-à-pair pensé pour les musiciens.

Et c’est justement ce choix — celui du direct, du boîtier à boîtier — qui rend la réflexion d’infrastructure d’autant plus stratégique. Avant d’écrire la première ligne de code, avant de designer le premier PCB, il a fallu poser une question essentielle :

Comment permettre à des musiciens répartis dans différents lieux de jouer ensemble, en rythme, avec un son de qualité, et sans serveur audio central ?

Le son est direct, pas centralisé

Contrairement à un service comme Discord ou Skype, l’audio n’est pas relayé par un serveur. Chaque boîtier MusiCall envoie directement son flux audio aux autres boîtiers, sans transiter par un serveur, ce qui permet :

  • Une latence minimale, souvent inférieure à 20ms si le routage est bon ;

  • Une bande passante optimisée, car non agrégée par un point central ;

  • Une indépendance du cloud, et donc une meilleure résilience.

Cela signifie que l’infrastructure serveur n’a pas besoin d’absorber l’audio, mais plutôt de :

  • Coordonner les connexions ;

  • Assurer la découverte entre boîtiers ;

  • Gérer les droits, profils, abonnements, et groupes ;

  • Superviser les sessions et permettre des mises à jour firmware à distance.

Penser dès le départ les composants du système

Pour que ça fonctionne, l’architecture a dû être pensée comme un écosystème d’acteurs autonomes :

  • Le boîtier MusiBox, connecté en Ethernet ;

  • Le serveur MusiCall, assurant les fonctions d’orchestration et de gestion ;

  • Les clients web ou mobiles, utilisés par les musiciens pour piloter leurs sessions et gérer leurs boîtiers.

Ce type d’architecture distribué nécessite :

  • Une bonne gestion duréseau local et externe ;

  • Un protocole temps réel adapté ;

  • Des connexions sécurisées pour le contrôle, la signalisation, la synchronisation ;

  • Une capacité à surveiller ce qui se passe sans centraliser les flux audio.


Les risques si l'on ne structure pas en amont

Si cette réflexion n’est pas faite dès le départ, on s’expose à :

  • Des difficultés de debug car le routage audio ne marche pas ;

  • Une architecture impossible à faire évoluer (ex. passage à plus de 4 musiciens impossible sans tout casser) ;

  • Des choix techniques bloquants (utilisation d’un protocole non adapté, ou d’une stack réseau fragile).

En clair : la dette technique serait énorme.


Partie 2 – De boîtier à boîtier : comment les musiciens jouent ensemble en ligne

Imaginez que vous êtes chez vous, votre guitare branchée dans le boîtier MusiBox. Un autre musicien est chez lui, à des kilomètres de là, avec le sien. Vous lancez une session ensemble, et pourtant, le son circule comme si vous étiez dans le même local.

Mais comment est-ce possible ?
La magie, ici, ce n’est pas le serveur — c’est la connexion directe entre les boîtiers.


Le son ne passe pas par internet comme une vidéo YouTube

Quand vous regardez une vidéo en ligne, celle-ci passe par un serveur, souvent très loin de vous. C’est lent, car chaque donnée doit traverser plusieurs ordinateurs, routeurs, etc.
Mais dans MusiCall, on ne peut pas se permettre ce genre de détour : en musique, le timing est sacré.

C’est pour ça que le son va directement d’un boîtier à l’autre, sans passer par un serveur central. On appelle ça une connexion de pair à pair, ou « P2P » (peer-to-peer).


Comment les boîtiers se trouvent-ils ?

Là, ça se complique un peu. Les ordinateurs (et donc les boîtiers) sont tous derrière ce qu’on appelle des « box internet » (ou routeurs), qui bloquent souvent les connexions entrantes. C’est une sorte de mur de sécurité.

Pour que les boîtiers puissent se trouver et se parler, on utilise quelques astuces :

  • Le serveur MusiCall sert de point de rendez-vous. Il ne fait pas transiter le son, mais il permet aux boîtiers de se dire où ils sont.

  • Ensuite, les boîtiers ouvrent un passage temporaire dans leur « mur de sécurité » grâce à une technique réseau connues (on pourrait dire que le boîtier demande à sa box : « peux-tu me laisser parler à mon pote ? »).

  • Une fois que les deux boîtiers ont ouvert ce canal, le son peut circuler en direct entre eux, avec un minimum de retard.


Et la latence dans tout ça ?

La latence, c’est le temps entre le moment où vous jouez une note et le moment où l’autre musicien l’entend.

Dans MusiCall, comme le son ne fait pas un long détour par un serveur, cette latence est drastiquement réduite. C’est presque comme une conversation téléphonique — mais pour instruments de musique.

Le boîtier a été conçu pour :

  • Envoyer le son sans retard (grâce à un traitement rapide en temps réel),

  • Recevoir le son des autres en continu,

  • Et tout ça avec une qualité studio, même via internet.


Et si on est plus que deux ?

Bonne question. À 3, 4, 5 musiciens, le système continue à fonctionner sans serveur audio. Chaque boîtier envoie son son directement à tous les autres, comme une sorte de discussion de groupe audio. C’est ce qu’on appelle un réseau maillé.

Mais plus il y a de monde, plus cela demande de puissance et de bande passante — c’est pour cela que MusiCall vous aidera à savoir jusqu’à combien de musiciens votre connexion peut supporter.


Et la sécurité dans tout ça ?

Même si les boîtiers se connectent directement, tout est chiffré et sécurisé :

  • Les échanges de données passent par des connexions sécurisées.

  • Le serveur MusiCall vérifie qui est qui, et empêche les connexions non autorisées.

  • Les mises à jour du boîtier sont également contrôlées pour éviter toute faille ou piratage.


En résumé

  • Le son passe directement de musicien à musicien, sans serveur.

  • Les boîtiers se connectent via un rendez-vous rapide avec le serveur, puis communiquent entre eux.

  • Cela permet une latence ultra-faible, une qualité audio parfaite, et une expérience de jeu fluide, même à distance.

  • C’est comme si chaque musicien avait son tuyau audio personnel vers tous les autres.


Partie 3 – Le serveur MusiCall : le chef d’orchestre de l’invisible

Dans les épisodes précédents, on a vu que le son circule directement de boîtier à boîtier pour éviter les détours inutiles.
Alors on pourrait se dire :

“Mais à quoi sert le serveur MusiCall si ce n’est pas lui qui transmet l’audio ?”

Eh bien… à beaucoup de choses.
C’est un peu comme un chef d’orchestre qu’on ne voit jamais, mais sans qui la répétition serait un chaos.


Le point de rendez-vous

Avant que les musiciens puissent jouer ensemble, il faut qu’ils se trouvent. Un peu comme dans un groupe WhatsApp, on a besoin d’un endroit où tous les membres peuvent se rassembler.

Le serveur MusiCall sert de lieu de rencontre :

  • Il répertorie les musiciens connectés,

  • Il associe les boîtiers aux utilisateurs,

  • Il permet de créer une session, d’inviter les autres, et de démarrer.

Sans lui, vos boîtiers seraient comme des instruments perdus dans une ville sans plan.


Il fait le lien… mais pas le son

Important à comprendre :

Le serveur ne transmet pas le son.
Il ne ralentit pas la musique.

C’est uniquement un outil de coordination. Il vous aide à :

  • Savoir qui est connecté,

  • Vérifier les permissions (ex. : seuls vos amis ou vos membres de groupe peuvent rejoindre),

  • Synchroniser l’ouverture des connexions directes entre les boîtiers.

On peut le comparer à un roadie qui gère les câbles avant le concert, mais qui ne joue pas sur scène.


Une interface accessible et utile

Le serveur, c’est aussi ce qui fournit l’interface web MusiCall, que vous pouvez ouvrir depuis un ordinateur ou un smartphone.

Depuis cette interface, vous pouvez :

  • Voir vos groupes de musiciens,

  • Inviter quelqu’un dans une session,

  • Contrôler le volume de chacun (comme une table de mixage virtuelle),

  • Vérifier si votre boîtier est bien connecté,

  • Consulter vos statistiques d’utilisation.

Le but est que vous n’ayez rien à configurer sur le boîtier : tout se passe en ligne, simplement, via un tableau de bord intuitif.


Il veille à la sécurité

Autre rôle clé du serveur : la sécurité.

  • Il vérifie que les musiciens sont bien ceux qu’ils prétendent être (connexion sécurisée),

  • Il garde un œil sur les connexions actives,

  • Il permet de mettre à jour les boîtiers à distance, comme un smartphone qui installe une mise à jour automatiquement.

Cela évite que n’importe qui se connecte à votre session ou que votre boîtier utilise une version obsolète du logiciel.


Et où est-il, ce serveur ?

Le serveur MusiCall est hébergé sur un "cloud" — un ordinateur toujours allumé, quelque part dans un centre de données sécurisé.

L’idée n’est pas de l’avoir à côté de chez vous (puisqu’il ne gère pas le son), mais qu’il soit :

  • Disponible 24h/24, peu importe l’heure de votre répète,

  • Fiable et rapide, pour que tout se lance sans accrocs,

  • Scalable, c’est-à-dire capable de grandir avec le nombre de musiciens qui utilisent MusiCall.


En résumé

  • Le serveur MusiCall n’envoie pas l’audio, mais il est essentiel à l’expérience.

  • Il sert de lieu de rencontre, de table de mixage virtuelle, de vigile, et de régisseur.

  • Il permet de piloter votre boîtier à distance, de gérer vos groupes, sessions et réglages sans jamais toucher un câble.


Partie 4 – Le son : au cœur de l’expérience MusiCall

Maintenant que vous savez comment les musiciens se connectent entre eux, et à quoi sert le serveur, il est temps de parler du plus important : le son.
Car MusiCall, c’est avant tout fait pour jouer ensemble, avec un son clair, sans décalage, comme si vous étiez dans le même studio.

Mais comment fait-on pour que cela fonctionne avec Internet, sans latence ni parasites ?
C’est ce que cette partie vous explique — sans besoin de diplôme en informatique.


Le boîtier, une mini carte son studio

Le boîtier MusiBox, que vous branchez entre votre instrument ou micro et Internet, n’est pas juste une passerelle :
C’est une vraie petite carte son haut de gamme.
Il prend votre son en entrée, le traite immédiatement, et l’envoie directement au boîtier des autres musiciens.

Mais ce traitement doit être rapide. Très rapide.


Moins d’une milliseconde pour réagir

Pour que vous puissiez jouer en rythme, MusiCall doit éviter tout effet de "retard" (latence).
En studio, on parle d’une bonne latence autour de 5 ms. Au-delà de 20 ms, on commence à sentir un décalage.

MusiCall vise moins de 10 ms entre musiciens, même à distance.
Pour y arriver, plusieurs choses sont mises en place :

  1. L’audio est compressé juste ce qu’il faut : on garde un son propre, mais on réduit la taille pour l’envoyer plus vite.

  2. Le traitement est fait dans le boîtier : pas sur le PC, pas dans un navigateur — directement dans un petit ordinateur dédié. Il n’y a aucun logiciel à installer.

  3. La transmission est directe entre les boîtiers, sans passer par un serveur audio central.

Résultat : le son part quasi instantanément, arrive chez les autres, et est restitué dans leurs enceintes en temps réel.


Une qualité audio pensée pour la musique

On n’envoie pas le son "comme dans un appel Skype".
MusiCall travaille avec une qualité optimisée pour les instruments et la voix.

Cela permet :

  • Une excellente compréhension rythmique (même les ghost notes du batteur sont transmises !),

  • Un rendu sans artefacts numériques,

  • Une stabilité en réseau, même s’il y a quelques pertes de paquets (des petits bouts de données audio peuvent se perdre sur Internet, c’est normal — le boîtier les reconstitue à la volée).


Et le mixage dans tout ça ?

Dans l’interface web de MusiCall, vous avez accès à une table de mixage virtuelle.

Chaque participant est représenté par une piste, avec :

  • Un fader de volume, pour équilibrer chaque instrument à votre goût,

  • Un bouton "mute", au cas où vous avez besoin d’un peu de silence pour accorder votre guitare,

  • Des informations réseau (latence, qualité), mais expliquées simplement.

Tout cela est synchronisé : chaque boîtier reçoit les mêmes infos, pour que tout le monde entende la même chose au bon moment.


Et si Internet fait des siennes ?

MusiCall inclut des mécanismes de correction.
Si votre connexion saute une fraction de seconde, le boîtier est capable de compenser. Il intercale des silences très brefs, ou reconstruit le son manquant sans que vous vous en rendiez compte.

Cela permet de continuer à jouer, même si le réseau n’est pas parfait.


En résumé

  • Le son est traité directement dans le boîtier, sans dépendre du PC ou du serveur.

  • La qualité est optimisée pour la musique en direct, pas pour la visio.

  • La latence est réduite à l’extrême grâce à un enchaînement de technologies invisibles mais cruciales.

  • Vous avez le contrôle total du mixage via l’interface web.


Et voilà pour le cœur battant de MusiCall : l’audio.


Partie 5 – Groupes, profils et répétitions en ligne : le réseau social musical

Quand on joue dans un groupe, ce n’est pas juste une question de son :
C’est une connexion humaine. On se connaît, on a nos habitudes, on s’accorde sans se parler parfois.
Et MusiCall veut préserver ça, même si chaque membre est chez soi.


Créer son profil de musicien

Dès que vous vous connectez à MusiCall, vous avez votre profil de musicien.

Il contient :

  • Votre nom d’artiste (ou votre vrai nom),

  • Les instruments que vous jouez,

  • Vos groupes (passés ou présents),

  • Vos boîtiers MusiCall (si vous en avez un ou plusieurs).

Vous pouvez y ajouter aussi :

  • Une photo,

  • Vos styles musicaux préférés,

  • Et bientôt, des enregistrements de vos répétitions !

Ce profil devient votre identité musicale numérique, un peu comme un carnet de musiciens que vous trimballez partout.


Créer ou rejoindre un groupe

Dans MusiCall, vous pouvez créer un groupe, ou rejoindre un groupe existant.
Un groupe, c’est un peu comme une salle de répète virtuelle.

Chaque groupe peut avoir :

  • Un nom,

  • Une photo de couverture,

  • Une liste de membres,

  • Un espace de communication (pour échanger messages, idées, partitions, etc.),

  • Une liste de sessions passées et à venir.

Et surtout, chaque groupe peut lancer une session MusiCall à tout moment.


Organiser une session, comme réserver un studio

Prenons un exemple : tu joues dans un groupe de rock avec trois potes.
Vous ne pouvez pas vous voir en semaine, mais vous voulez répéter quand même.

  • Tu vas dans l’espace de ton groupe sur MusiCall.
  • Tu cliques sur "Créer une session".
  • Tu choisis une date, une heure, et tu invites les autres membres.
  • Le jour J, chacun allume son boîtier, se connecte au site, et vous êtes en studio virtuel.

Pas de logiciel à installer, pas de configuration à faire.

Tu veux répéter juste avec le batteur ? Pas de souci : tu lances une session avec lui uniquement.


Système de rôles : chacun son poste

Chaque membre peut avoir un rôle dans le groupe :

  • Leader : peut organiser les sessions, inviter de nouveaux membres, gérer le groupe.

  • Musicien : participe aux sessions.

  • Auditeur (mode à venir) : pour ceux qui veulent juste écouter une répétition.

Cela permet de garder le contrôle, surtout pour les groupes nombreux ou les collectifs.


Communication intégrée

Fini les 36 mails, SMS ou groupes WhatsApp pour organiser les répètes !
MusiCall propose un système de messagerie interne, directement lié aux sessions et aux groupes.

Exemple :

  • Tu lances une discussion dans le groupe : "On bosse 'No Woman No Cry' demain ?"

  • Tu envoies une partition en pièce jointe.

  • Le jour de la session, tout est prêt, tout le monde est au courant.


Et si on change de config ?

Ton groupe de funk invite un saxophoniste pour un jam ? Pas de souci.
Tu peux inviter un musicien extérieur pour une session unique, sans qu’il rejoigne le groupe en tant que membre officiel.

Et si tu changes d’instrument en cours de session (tu passes du clavier à la basse), le boîtier s’adapte, et la table de mixage aussi.


En résumé

  • Chaque musicien a un profil personnalisé.

  • Les groupes sont des espaces vivants : membres, sessions, échanges.

  • L’organisation des répétitions se fait en quelques clics, comme réserver un studio.

  • La communication est fluide, intégrée.

  • Les rôles permettent une gestion claire, même dans les grands ensembles.


Voilà, tu vois que MusiCall ne pense pas qu’aux bits et aux paquets :
Il pense aux groupes, aux liens humains, à la musique vivante, avec des outils simples pour garder la magie.



08 juin 2025

Les premières lignes de code : le boîtier commence à parler

Il y a quelque chose de profondément symbolique dans le fait d’écrire les premières lignes de code pour un projet aussi ambitieux que MusiCall.
Jusqu’ici, tout n’était que croquis mentaux, plans électroniques, idées griffonnées sur des carnets ou rêvées devant une batterie silencieuse.

Et puis, un jour, on ouvre l’éditeur. On écrit.
Et ce que l’on écrit donne vie à la machine.


Le réseau prend forme

Les tout premiers instants ont été consacrés à la communication du boîtier avec le monde extérieur.
Il fallait que le système sache où il se trouve, qu’il reconnaisse son environnement réseau, qu’il puisse s’y connecter sans intervention humaine. En toute autonomie.

Aujourd’hui, c’est chose faite.

Le boîtier sait désormais dialoguer avec son entourage numérique. Il détecte, configure, s’annonce. C’est comme s’il sortait la tête hors de l’eau et lançait un discret : "Je suis prêt."


Un pilotage à distance qui fonctionne

Mais ce n’est pas tout.

Ce cœur électronique dont je parlais dans l’article précédent n’est pas seulement intelligent, il est obéissant et flexible.
Je peux désormais le piloter à distance, lui envoyer des consignes, lui faire ajuster certains paramètres critiques de manière fluide, sans contact physique, sans manipulation hasardeuse.

Ce que cela signifie concrètement ?
C’est que le système commence à être administrable. Que les flux audio qui transiteront bientôt dans le boîtier pourront être orchestrés, préparés, régulés.

C’est comme si on posait les premières pierres d’un immense réseau musical invisible, où chaque boîtier sera un nœud intelligent, réactif, à l’écoute.


Une étape technique, mais aussi symbolique

Évidemment, d’un point de vue purement technique, cela représente beaucoup de lignes de code, des heures de tests, des reboots, des doutes.
Mais en vérité, cette étape marque un moment charnière :
Le projet passe du "statique" au "dynamique".
Du potentiel à l’action.

Et moi, de mon côté, je commence à entendre la rumeur sourde du réseau qui se tisse en coulisses.
C’est discret, mais c’est là. Et ça fonctionne.


La suite ?
Elle s’écrira en sons.

Mais pour l’instant, je savoure le fait que le boîtier commence à respirer, à réagir, à exister.






05 juin 2025

Pourquoi privilégier la fibre optique avec une connexion Ethernet filaire ?

Dans un monde où la réactivité et la stabilité des connexions Internet sont primordiales, le choix de votre infrastructure réseau joue un rôle crucial. La combinaison de la fibre optique et d'une connexion Ethernet filaire offre des performances optimales, surpassant d'autres technologies comme l'ADSL, la 4G/5G ou les connexions par satellite.Oustaou Connect

Comparatif des technologies d'accès à Internet

  • Fibre optique
    • 1 à 5 ms
    • Excellente stabilité et faible latence.
  • 5G
    • 1 à 20 ms
    • Latence variable, dépend de la couverture réseau, 1 ms dans de très bonnes conditions.
  • Starlink/Nordnet (satellite)
    • 25 à 60 ms
    • Latence améliorée par rapport aux satellites géostationnaires, mais encore supérieure à la fibre.
  • ADSL/VDSL
    • 50 à 100 ms
    • Latence élevée.

Ethernet vs. Wi-Fi : Quelle connexion pour votre réseau interne ?

  • Ethernet (filaire)
    • 1 à 5 ms
    • Excellente stabilité et faible latence.
  • Wi-Fi
    • 10 à 30 ms
    • Stabilité variable et mauvaise latence

L'utilisation d'une connexion Ethernet filaire offre une latence plus faible et une stabilité supérieure par rapport au Wi-Fi, qui peut être sujet à des interférences et à une congestion du réseau. Mr. Tronic


Conclusion : Fibre optique + Ethernet, le duo gagnant

La 5G atteint la milliseconde, mais ce n'est que dans de très bonnes conditions et donc pratiquement jamais le cas. Pour des applications où la latence et la stabilité sont critiques, telles que la musique en ligne, le streaming ou les jeux en réseau, la combinaison de la fibre optique et d'une connexion Ethernet filaire est la solution optimale. Elle garantit une latence minimale, des débits élevés et une connexion stable, surpassant les performances des autres technologies disponibles.


Pour en savoir plus




01 juin 2025

Ça y est, j’ai fait mon choix sur le matériel !

C’est une étape charnière dans l’aventure MusiCall.
Parce qu’à ce moment précis, l’idée commence à prendre corps.
Ce n’est plus seulement un projet sur papier ou un rêve de musicien frustré par la distance : c’est un objet qui commence à exister.


Un choix réfléchi, longuement mûri

Trouver le bon calculateur, le bon cœur pour animer ce boîtier, n’a rien d’anodin.
Il ne s’agit pas d’acheter un simple composant électronique et de le brancher.

Il faut qu’il soit :

  • Assez rapide pour traiter l’audio en temps réel,

  • Assez fiable pour fonctionner sans faillir,

  • Assez sobre pour rester silencieux et compact,

  • Et assez souple pour me permettre de le programmer à ma manière, selon la vision que je porte pour MusiCall.

Et puis il y a le facteur humain : je voulais quelque chose que je maîtrise, que je connaisse bien, avec lequel je sois à l’aise. Car si je dois accorder mon énergie à autre chose qu'à la musique, autant que ce soit au service des musiciens.


Le cœur de la machine est là

Ce composant — appelons-le le cerveau embarqué du boîtier — est désormais choisi.
Il portera toute l’intelligence du système. C’est lui qui écoutera, analysera, transmettra.
C’est par lui que la magie va opérer.

Il sera intégré dans un environnement conçu pour être simple, épuré, robuste.
Le boîtier ne comportera aucun bouton. Tout sera piloté à distance, via une interface web.
Pas de complications, pas de menus incompréhensibles.
L’expérience sera fluide. Instantanée.


Une page se tourne, une autre commence

Maintenant que le cœur est trouvé, je peux avancer.
Commencer à écrire les lignes de code, dessiner les circuits, entendre les premiers sons circuler…
La technique se met au service du musical.

C’est peut-être un détail pour beaucoup. Mais pour moi, c’est le moment où le projet MusiCall quitte le monde des idées pour entrer dans le monde réel.
Et cette transition est galvanisante.


Retour de vacances... et retour au code !

Après quelques jours de pause bien méritée, je suis de retour aux manettes du projet MusiCall . Ces vacances ont été l’occasion de couper u...